Autre fait frappant, ils étaient à peu près tous là pour des motifs aussi ridicules que nous, pris dans des circonstances dérisoires. Il est clair que sommés de produire tout le résultat possible dans toutes les directions et avec toute latitude, les flics ont souvent été au plus simple. Ils ont commencé par prendre les gens à la sortie des trains et des cars, ceux qui ne couraient pas vite ou qui n’avaient pas compris qu’il fallait courir, des gamins isolés. Ça leur a permis de faire du chiffre rapidement - il fallait donner l’impression que la situation était sous contrôle -, et tant qu’à faire d’impressionner des gens qui n’étaient pas tout à fait préparés à ça.