Ça la prenait de plus en plus. Le vertige du savoir inutile. C’était chaque jour l’annonce d’une nouvelle dépossession.
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C’était des petits trucs et des trucs énormes. Des détails et des éléphants dans le couloir. Des fois elle se marrait en pensant à son adolescence, le milieu des années 80, Berlusconi et la privatisation des télés, on allait voir ce que ça allait être enthousiasmant, les chaines avec les paillettes et les nanas en maillot de bain. Elle se souvient quand on regardait Berlusconi Premier ministre ensuite en se moquant des italiens « jamais ça chez nous » et puis il y avait eu Poutine et Sarko, et puis après Trump, il y avait un trend quand même.