Vous vous souvenez de ces violences commises par des agents de la SUge (@GroupeSNCF) sur une femme enceinte à la gare d'Aulany-Sous-Bois ? Et bien ces faits seront jugés aujourd'hui devant le Tribunal correctionnel de Bobigny #ViolencesPolicieres ⬇️ thread à dérouler
Le bébé est né sain et sauf quelques semaines plus tard. La mère et l'enfant vont bien. Pourtant c'est elle qui est poursuivie par le parquet de Bobigny pour des faits de violences, outrage et rébellion sur les agents de la SUGE. Comment expliquer cela ?
C'est simple. Des qu'il y a des violences commises par des personnes dépositaires de l'autorité publique, le parquet poursuit systématiquement la victime pour protéger les policiers et autres agents.
C'est ce qu'on appelle la double peine. Victimes de violences et poursuivies pour des violences.
La seule stratégie de défense c'est évidemment de poursuivre les policiers ou pdap en retour devant le tribunal sur citation directe.
Le problème c'est que l'enquête n'est faite que dans un sens, donc c'est à la victime de faire sa propre enquête par ses propres moyens. Les frais de justice coûtent chers et le parquet est contre la victime. Il va tout faire pour qu'elle soit condamnée et les pdap relaxés.
Quand on ouvre le dossier d'enquête on se rend compte que tous les actes d'enquête qui permettent de montrer la réalité ne sont pas faits, ou bien sont détruits ou encore mal interprètés et exploités par les enquêteurs.
L'objectif est d'empêcher que les PDAP soient mis en cause. A titre d'exemple, certaines vidéos ne sont pas requises et les enquêteurs attendent qu'elles soient détruites. Quelque fois les vidéos sont carrément détruites par les pdap ou leurs supérieurs
Les enquêteurs interrogent uniquement les pdap qui se sont préalablement concertés pour avoir des explications similaires, y compris avec certains de leurs collègues. On n'interroge pas tous les témoins extérieurs.
Le parquet a un rôle déterminant puisqu'il décide ou pas d'ouvrir une enquête sur les violences commises par les PDAP et sur celles allégées contre les victimes. Évidemment la plupart du temps, il n'ouvre une enquête que contre la victime
Ensuite, c'est toujours le parquet qui décide d'arrêter l'enquête très rapidement pour poursuivre en comparution immédiate la victime et éviter qu'elle puisse avoir le temps de se défendre et d'établir les mensonges des PDAP.
Résultat des courses: la victime est souvent condamnée alors que c'est elle qui a subi des violences . On peut combattre un tel système d'injustice mais il faut connaître et comprendre toutes les méthodes utilisées par l'institution judiciaire pour criminaliser la victime
Aujourd'hui, la victime est poursuivie par le parquet et poursuit en retour es PDAP. L'audience sera consacrée à décrypter les méthodes de criminalisation d'une victime pour protéger les PDAP. Résultat dans quelques semaines. #ViolencesPolicieres