L’avis rendu par le conseil d’Etat a valeur de claire sanction de l’amateurisme gouvernemental dans la méthode de travail, de sanction publique de ses mensonges, de démenti de quelques-unes des assertions les plus répétées dans les éléments de langage des porte-paroles gouvernementaux et de certains éditorialistes. En voici quelques morceaux choisis qui en disent long ! …
Mais la seconde version de ce texte comporte une disposition plus grave encore. Le gouvernement a utilisé ce texte pour donner à la police un pouvoir arbitraire et absolu de censure sur internet. Et cela sans crier gare et en dernière minute ; il a proposé un amendement incroyable. Celui-ci oblige les plateformes numériques à retirer un contenu en moins d’une heure si la police française le demande au nom de la lutte anti-terroriste. Si elle ne le fait pas, la plateforme pourra être fermée administrativement. Evidemment, il revient entièrement à la police de déterminer ce qui est inclus dans la définition du « terrorisme ». On a l’habitude maintenant que ce prétexte soit utilisé pour réprimer des opposants sociaux et politiques. Les dispositions de l’état d’urgence avaient par exemple été largement utilisées pour maintenir assignés à résidence des militants écologistes et syndicalistes.
Vous vous rendez pas compte des burnes qu’il faut pour oser dire tout ça, sa hiérarchie va le démonter.
Il s’est littéralement sacrifié là.. Force à lui c’est la preuve qu’il reste encore des braves dans la police.
Accès libre // par Manuel Riesco (décembre 2008)
Le mastodonte de l'assurance AXA, a sorti en 2019 un visuel publicitaire pour vanter ses produits d'épargne retraite. Sans complexe, la pub met au centre de son argumentaire « la réforme Delevoye » comme entraînant « la baisse programmée des futures pensions » de retraites. Pour le gouvernement c'est une très mauvaise publicité qui démontre, une fois de plus, que la réforme des retraites est non seulement mauvaise pour l'ensemble de la population, mais aussi une énorme opportunité de spéculation pour les grands gestionnaires d'actifs financiers comme AXA.
Le mastodonte de l'assurance AXA, a sorti en 2019 un visuel publicitaire pour vanter ses produits d'épargne retraite. Sans complexe, la pub met au centre de son argumentaire « la réforme Delevoye » comme entraînant « la baisse programmée des futures pensions » de retraites. Pour le gouvernement c'est une très mauvaise publicité qui démontre, une fois de plus, que la réforme des retraites est non seulement mauvaise pour l'ensemble de la population, mais aussi une énorme opportunité de spéculation pour les grands gestionnaires d'actifs financiers comme AXA.