Intime d’Emmanuel Macron, le député Renaissance Marc Ferracci a piloté les réformes de Pôle-Emploi et la création de France Travail, l’organisme public qui doit lui succéder une fois le projet de loi adopté. Patron du groupe Secafi-Alpha, son père en profite pour privatiser en douceur l’agence publique en la vidant de sa substance. Il y a mieux : l’opération - c’est une information Blast - va bénéficier personnellement à Pierre Ferracci au terme d’un circuit dont nous détaillons les éléments. Et aussi... à son fils. Un conflit d’intérêts digne de l’affaire Kohler. Révélations.
Jugé illégal, le service continuera pourtant à être déployé pendant plusieurs mois. Une provocation qui irritera jusqu’au plus haut sommet de l’État. “Vous êtes des flibustiers”, lâchera, au cours d’une réunion, Bernard Cazeneuve à des cadres de l’entreprise. Le 26 juin 2015, François Hollande annoncera qu’UberPop devra être dissous. Mais les dirigeants de la plateforme américaine garderont confiance car depuis plusieurs mois, ils bénéficient de l’écoute bienveillante de la figure montante du gouvernement, Emmanuel Macron.
"Tout cela ne sera plus possible à partir du 25 août", ajoute Thierry Breton, commissaire européen au Marché public, date à laquelle s'appliquera la loi européenne. "Lorsqu'il y aura des contenus haineux, des contenus qui appellent par exemple à la révolte, qui appellent également à tuer ou à brûler des voitures, elles auront l'obligation dans l'instant de les effacer. Si elles ne le font pas, elles seront immédiatement sanctionnées".
Thierry Breton assure que "si les plateformes n'agissent pas immédiatement, alors oui, on pourra à ce moment-là non seulement donner une amende mais interdire l'exploitation sur notre territoire (...) Les interventions vont être extrêmement rapides". Autrement dit, couper les réseaux sociaux qui ne respectent pas la règle. "C'est la loi qui va le faire" et pas "une personne, un État, un conseil d'administration", défend-t-il." "Nous sommes maintenant équipés pour cela avec un conseil spécifique", précise-t-il également.
Interdire de manifester, menacer de couper les réseaux sociaux, prononcer des peines de prison ferme pour un vol de canette. Blâmer les jeux vidéo, internet, les parents, en éludant le caractère politique, structurel, de la mort de Nahel et de la colère qu’elle a suscitée. Tout cela n'est pas digne des enjeux auxquels nous faisons face. Nous exigeons du gouvernement qu’il cesse de criminaliser la colère populaire et de réprimer les revendications légitimes de la société civile. La situation actuelle appelle une prise de responsabilité de la part du gouvernement et nécessite des réponses immédiates. Car le problème du racisme dans notre pays est bien plus large et cette crise n'en est qu'un symptôme.
Le soir de la mort de Mohammed, le RAID était encore une fois mobilisé. Sur une vidéo, les policiers d’élite sont visibles. Ils surgissent de leur blindé avant de tirer plusieurs fois avec des fusils à pompe au niveau du théâtre des Bernardines. Le même soir, des images montrant le RAID en action font froid dans le dos. Avançant sur un trottoir, les agents tirent à vue. Sous les coups de feu, un homme essaie de fuir la zone et se réfugie derrière une voiture. Sur les images, on peut entendre deux tirs consécutifs juste avant de voir l’homme s’effondrer au sol. Des témoins se mettent à hurler. « Mais ils lui tirent dessus ! Il n’a rien fait ! Il n’a rien fait ! » La victime ne se relève pas. Des passants accourent pour lui venir en aide. Les images se coupent.
Fosstodon choisit le wait and see
leur business-model était basé sur la destruction de la vie sur Terre, ils ont donc fabriqué du climatoscepticisme."