@davduf cite les milices d'extrême droite dont on ne parle pas. Et l'espèce de philosophe bourgeois de Tavoillot qui le recadre sur "l'extrême gauche"... ah ah le centrisme dans toute sa splendeur.
On ne parle pas vraiment du danger, actions des fascistes et de l'ED sans les médias, sans doute parce que Le Pen n'est plus très loin du pouvoir, mais aussi parce que Macron a besoin son service d'ordre (la police) imbibée par les émanations d'extrême droite, en particulier du fait du puissant syndicat Alliance et de son ministre, Darmanin. Il n'y a pas de contre pouvoir. Les médias s'écrasent.
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Plein de choses ne vont pas dans ce reportage.
Premier choc, quand le lieutenant Adrien parle des manifestants ainsi "on ne parle pas à l'adversaire". Visiblement, la doctrine du préfet Lallemand et ses "deux camps" est tenace. Depuis quand la police a des "adversaires" ?
Ne parlons pas de l'équipement des policiers. Il y a un réel déséquilibre des forces, à dessein.
Le journaliste parle d'ultra gauche. Mais de quoi parle-t-il, c'est gazeux.
Magnifique, quand le capitaine et les journalistes découvre une méthode (l'éloignement) qui permet l'apaisement.
C'est étrange aussi cette heure de fin de manif : fin du droit de manifester à 19h ? Mouais, le droit de manifester, c'est tout le temps. Les "autorisations" ou interdictions sont gazeuses elles aussi...
Et le mot de la fin du capitaine Frédérique est lunaire !
"Il y a une méconnaissance du cadre légal de la plupart des personnes qui sont présentes. Il ne connaissent pas nos droits, ils ne connaissent pas leurs devoirs également." Apparemment dans la tête des robocops, les gens sont des moutons obéissants et ignorants. C'est fou !
En Ve République des alternances de partis sont possibles mais l’impuissance populaire est institutionnellement organisée et le pouvoir de l’exécutif est totalement délirant, sans commune mesure avec les autres dites démocraties libérales occidentales. Peu importe ce que vous décidez en référendum (traité de 2005) ils le feront passer quand même. Vous votez pour un programme (Hollande 2012) ils appliqueront le contraire. 68% des français sont contre une réforme, ils la feront passer quand même, et comme en dictature les mots n’ont plus de sens, ce sera le bout du “cheminement démocratique”.