Plein de choses ne vont pas dans ce reportage.
Premier choc, quand le lieutenant Adrien parle des manifestants ainsi "on ne parle pas à l'adversaire". Visiblement, la doctrine du préfet Lallemand et ses "deux camps" est tenace. Depuis quand la police a des "adversaires" ?
Ne parlons pas de l'équipement des policiers. Il y a un réel déséquilibre des forces, à dessein.
Le journaliste parle d'ultra gauche. Mais de quoi parle-t-il, c'est gazeux.
Magnifique, quand le capitaine et les journalistes découvre une méthode (l'éloignement) qui permet l'apaisement.
C'est étrange aussi cette heure de fin de manif : fin du droit de manifester à 19h ? Mouais, le droit de manifester, c'est tout le temps. Les "autorisations" ou interdictions sont gazeuses elles aussi...
Et le mot de la fin du capitaine Frédérique est lunaire !
"Il y a une méconnaissance du cadre légal de la plupart des personnes qui sont présentes. Il ne connaissent pas nos droits, ils ne connaissent pas leurs devoirs également." Apparemment dans la tête des robocops, les gens sont des moutons obéissants et ignorants. C'est fou !