L'Union européenne a une nouvelle lubie : contrôler tous nos petits messages privés à la recherche de contenus liés à l'exploitation sexuelle des enfants. Bien sûr, ils jurent que ce n'est pas une surveillance de masse indiscriminée qui viole nos droits fondamentaux. Non, non, ce sont juste quelques algorithmes bienveillants qui liront aimablement tous nos messages avant de les transmettre. Rien d'intrusif, juste un petit scan amical de toutes nos communications privées au cas où quelqu'un aurait des pensées impures. Après tout, qui a besoin de la vie privée et du chiffrement de bout en bout quand on peut avoir la sécurité réconfortante que des machines nous surveillent en permanence ?

"Le contrôle généralisé des conversations privées par des algorithmes d'IA constituerait une atteinte sans précédent à nos droits fondamentaux." - Patrick Breyer, député européen et militant pour la vie privée