Ils savaient, mais ils ont nié et dissimulé la vérité sur le réchauffement climatique : les géants du pétrole, comme ExxonMobil ou Shell, étaient au courant bien avant nous de l'impact de leurs produits, grâce à leurs propres recherches menées il y a plus de 40 ans. Pourtant ils ont choisi de mettre en doute la science et d'entraver toute politique en faveur du climat. Aujourd'hui, la justice s'en mêle, suite au dépôt de dizaines de plaintes contre les compagnies pétrolières.
Je n'ai pas encore eu le temps de regarder les 56mn, mais il faut !
C'est long mais, ça vaut le coup. Il y a même de l'espoir.
Bonne nouvelle!
Après l'Espagne
Après les Pays-Bas
Après la Pologne
Après l'avis du Haut Conseil pour le climat
Nous apprenons du @Tagesspiegel
et d'@investigate_eu
que l'Allemagne envisage également de se retirer du Traité de la charte de l'énergie
ET LA FRANCE @BrunoLeMaire
?
Dit plus simplement, le capitalisme de surveillance crée des fermes à données industrielles dont nous sommes la volaille. D’un côté on nous gave d’une bouillie attentionnelle (enrichie à la pub), de l’autre on nous arrache nos comportements sociaux, des parties de nos vies, pour les revendre à des clients de luxe, au prix du foie gras.
La « jurisprudence Macron » et la corruption de la République : désormais, la mise en examen de membres de la majorité poursuivis par la justice ne saurait empêcher leur maintien en fonction. Dans quelle autre démocratie cela serait-il possible ?
Il réprime les pauvres par une fiscalité injuste, des aides diminuées et surtout des services publics en ruine.
Il réprime les classes moyennes par cette vision utilitariste des individus, consommateurs et producteurs de dividendes, qui sont punis en cas de chômage et de retraite.
Il réprime les manifestants par les violences policières, les grévistes par les réquisitions.
Il réprime les députés qui veulent changer la société pour plus d'égalité, par les 49.3.
Et les gens, apathiques, boivent les médias et leurs écrans de fumée.
La surexploitation d'un fait divers à des fins racistes est un procédé qui a une histoire. En France on ne se souvient pas assez de 1973. Cette année-là, le meurtre à Marseille d'un traminot par un homme de nationalité algérienne avait donné lieu à une féroce campagne de presse.
Dans le quotidien marseillais Le Méridional, l'éditorialiste Gabriel Domenech, futur cadre du FN, vocifère : «Nous en avons assez de cette immigration sauvage qui amène dans notre pays toute une racaille venue d’outre-Méditerranée.» L'omnifachosphère de 2022 n'a rien inventé.
«Peut-on vivre avec les Arabes ?», s'interroge le Nouvel Obs, tandis que Paris-Match reformule la question dans la langue des Dupont-Lajoie : «Les "bicots" sont-ils dangereux ?» Au même moment, dans le midi de la France, s'amorce une longue et meurtrière série de crimes racistes.
Tabassages, assassinats, attentats à la bombe. Le sang coule dans la rue, les foyers Sonacotra, les boîtes accusées de recruter des immigrés. Flics, militaires, mafieux, ex-OAS ou fascistes de circonstance, tout le mijoté du colonialisme tricolore remonte brutalement à la surface
pour assouvir ses pulsions et venger la perte de l'Algérie française. On ne connaîtra jamais le nombre exact de victimes. L'ambassade d'Algérie en France parlera de 50 morts. La sociologue Rachida Brahim a décompté 17 homicides racistes à Marseille en 1973,
mais la plupart des assassins n'ont pas été identifiés. Bâclées, les enquêtes finissent le plus souvent par des non-lieux. Quant aux médias et journalistes qui ont excité la meute, ils n'ont jamais, eux non plus, eux surtout pas, eu de comptes à rendre.
À lire notamment :
https://www.syllepse.net/la-race-tue-deux-fois-_r_65_i_821.html